We have a dream…

Yellowstone

YELLOWSTONE WYOMING

En route pour l’un des plus beaux parcs des USA nous faisons une halte pour la nuit en pleine nature au dessus du lac de Pinedale. De Lapinou nous avons une belle vue plongeante sur le lac et le soleil couchant. Alors que nous nous promenons à pied le long de la petite route déserte, des craquements de branches venant du talus sur notre droite, entre la route et le ravin surplombant le lac, nous font sursauter. Puis c’est une voix grave qui romps le silence du crépuscule et nous voyons sortir des broussailles un homme casqué avec bottes et blouson…
Mais point de moto à l’horizon…???
Adam…, si si c’est vrai, c’est bien son nom, sauf que là il n’était pas à poil mais avec force bottes, blouson cuir et casque, cherche un coin tranquille pour installer son hamac. Du haut de ses 27 ans il a déjà bien bourlingué à travers le monde, parle couramment l’espagnol et le portugais et nous établissons un contact chaleureux. Nous restons un moment avec lui à bavarder tout en suivant un tout petit sentier le long du précipice parmi les broussailles et les rochers. Comme d’habitude Mich avec ses tongs a choisi la bonne panoplie du jour pour un trek épineux…mais la peur des ours lui donne des ailes! Le cheval d’Adam, un beau roadster 1300 Honda est garé quelques centaines de mètres plus bas avec tout l’attirail du parfait routard sur le dos. Adam doit se dépêcher d’installer son camps avant la nuit et comme nous apprécions sa compagnie, nous lui donnons rendez-vous pour venir boire le café avec nous le lendemain matin. A 9 heures précise, Adam est devant Lapinou, toujours aussi charmeur sur sa grosse moto et il tient absolument à nous faire goûter Son café  » la Colombe » et qui est, d’après lui, « the Best of the world ». Nous allons ainsi passer deux heures formidables à discuter voyages devant la carte du monde et Adam nous refilera plein de tuyaux et de conseils sur le Brésil, pays qu’il affectionne particulièrement. Un seul point noir…le Mexique! En effet, jusqu’à présent et sans exception, tous les américains à qui nous avons confié notre intention d’aller au Mexique nous ont tous mis en garde contre l’insécurité qui y règne de partout. Insécurité proche des frontières bien sur à cause du trafic de drogues mais également à l’intérieur des terres pour des questions de territoires de clan…Certes les Américains sont réputés pour être un peu frileux mais là, cet avis alarmant venant d’un jeune baroudeur nous inquiète un peu. Il nous faudra quand même avant de traverser la frontière mexicaine prendre l’avis de touristes en sens inverse, qui viendront eux de traverser le Mexique et qui pourront donc nous donner un avis plus objectif. Pour l’heure nous restons dans cette Amérique ultra-sécuritaire où on a envie de tout laisser ouvert, même le portefeuille sur la table de pique-nique…juste pour voir si les américains sont vraiment si honnête que ça…où si effrayés par Nine One One…!
Adam s’éloigne dans le vrombissement grave et mélodieux de son gros bicylindre et nous, nous reprenons notre route vers les grands tétons…

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Le parc national de grands tétons. Celui qui a donné le nom à ces 3 pics rocheux devait vraiment être en manque car pour y trouver une quelconque ressemblance avec le moindre téton il faut vraiment avoir côtoyé uniquement des chèvres pendant plusieurs générations. Nous ne nous attarderons pas longtemps dans le parc. Pas le moment, pas l’humeur, je ne sais pas mais nous n’accrochons pas avec ses montagnes sombres, son lac tout aussi sombre et la cohorte de touristes qui se massent de partout. Il est vrai que hier, on a bivouaqué dans un coin de paradis, un petit « primitive camping » situé au bout d’une magnifique piste d’une dizaine de miles qui serpente dans une vallée pleine de charme. Le Red Hill camping comporte seulement une douzaine d’emplacement sous les pins au bord d’une petite rivière. Comme toutes les « primitive Area » il n’y a ni eau ni électricité mais de beaux emplacements avec chacun une grande table de picnic, un barbecue et un coffre anti-ours pour mettre la bouffe et les déchets…Des pancartes un peu partout attirent l’attention sur la conduite à tenir en cas de présence d’ours…Comme en plus nous étions seul dans le camping, on n’était pas vraiment rassuré… Mais le coin était si idyllique que nous avons tenté notre chance…fidèle à ma maxime favorite: Seuls les meilleurs s’en sortiront!

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…Et 3 truites ne s’en sont pas sorties…, pourtant elles faisaient parties des meilleures!
Les meilleures que l’on ait mangées depuis longtemps, depuis Riotord c’est vous dire!
En effet je n’ai pu résister à la tentation malhonnête de jeter ma ligne dans cette si jolie rivière et se sont 3 belles truites illicites qui sont venues agrémenter le repas du soir. Les ours ayant certainement du se contenter des abats, nous ne les avons point vus ni entendus et après une nuit des plus calme, le retour à la civilisation touristique fut un peu dure! Donc on oublie vite les grands tétons et on fonce à l’entrée Sud du parc de Yellowstone.
Nous sommes le jeudi 4 juillet 2013, jour de la fête nationale du pays et avec le pont qui s’ensuit on nous a prédit une affluence record dans le parc. Mais les américains font bien les choses et à l’entrée du parc il y a la liste des campings complets et la liste de ceux où il y a encore de la place. Les campings situés au milieu du parc sont complets ainsi que ceux qui proposent le Full Hookup, c’est à dire le branchement direct du camping car à l’eau, l’électricité et l’égout. C’est le genre de confort dont raffolent les américains avec leurs énormes maisons roulantes et, particulièrement à Yellowstone, pour pouvoir bénéficier d’un emplacement avec full Hookup pendant les congés scolaires il faut réserver 6 mois ã l’avance! Nous nous contenterons donc d’un simple  » primitive emplacement » dans le premier camping non full que nous allons rencontrer et tout ira parfaitement bien. Il faut juste faire attention de bien trouver une place avant 15h car dans l’après-midi tous les campings deviennent réellement « full » et il faut soit sortir du parc soit chercher un emplacement discret en espérant ne pas se faire jeter par des Rangers un peu trop zélés. On n’a pas voulu prendre ce risque et on est resté deux jours dans le premier camping après l’entrée Sud puis 5 jours dans le Noris camping proche de l’entrée Nord. A partir de ses deux campings on a pu rayonner dans tout le parc. Les routes et pistes sont superbes et c’est un plaisir de les emprunter dans tous les sens. Les paysages ne sont jamais les mêmes et varient perpétuellement en fonction de l’heure, en fonction du temps et en fonction de l’innombrable vie sauvage qui les traversent. Yellowstone est le premier parc où l’on a vu presque tous les animaux présents sur la fiche publicitaire de présentation du parc. S’en est même incroyable, après la première extase devant le daim en train de brouter paisiblement dans une petite clairière à une dizaine de mètres de la route, c’est bientôt le bison qui obstrue carrément la route puis l’ours qui traverse devant Lapinou! Tout cela dans un paysage de cinéma que l’on peut faire varier à l’infini, chaque point cardinal ayant ses propres spécificités. En simplifiant, au Sud, on trouve tout ce qui est geyser, source d’eau chaude et activité volcanique, au Nord on trouve la montagne avec ses ours, à l’Est les immenses prairies avec des milliers de bisons et à l’Ouest les troupeaux de daims et de biches. On rajoute au centre un immense lac, le Yellowstone lake et on saupoudre l’ensemble du parc avec pleins de rivières et de lacs plus petits regorgeant de truites et vous avez un endroit enchanté et enchanteur d’où nous aurons beaucoup de difficultés à partir.

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Dès notre entrée, nous nous arrêtons dans un visitor center pour prendre une carte de pêche. Le goût des truites sauvages a réveillé mon instinct de pêcheur. Le ranger m’explique tout un tas de choses que je ne comprend pas, je dis « oui oui » comme d’hab et on file vite essayer ma nouvelle cuillère. La validité de la carte de pêche est de 3 jours et commence demain mais qu’importe, le Yellowstone lake nous tend ses rives et, à la tombée du jour, alors que j’ai garé bucoliquement Lapinou le long du lac, prêt à dîner avec vue direct sur le soleil couchant illuminant l’immense étendue d’eau parfaitement plane, je lance discrètement ma cuillère dans les flots. Et là, tout va aller très vite, trop vite…!
Au deuxième lancé, une touche d’enfer et voilà que je sors de l’eau une énorme truite de 31 cm! La plus grosse de ma petite vie de pêcheur. Je fonce alors me cacher dans Lapinou, le coeur palpitant avec le lancer encore monté et la truite au bout du fil! Michèle qui n’a pas encore vu la truite au bout du fil et qui est en train de préparer le repas commence à m’engueuler en me demandant ce que je fous…Elle va très vite se radoucir à la vue du monstre. Je décroche la truite qui est encore vivante, j’abrège ses souffrances en lui éclatant la tête contre le rebord de l’évier tout en faisant gicler du sang de partout… et Mich dans la foulée lui ouvre le ventre encore chaud, la vide et la roule dans la farine.
…Premier incident,
La truite, vidée et enfarinée, remue encore dans l’assiette avant de passer à la poêle…elle a les nerfs et Mich, qui a été choqué par la mise à mort un poil barbare de la bête, croit qu’elle est encore vivante…Ouarf! même vidée…!
…Deuxième incident,
Pendant que Mich fait cuire la bête, je me décide quand même à lire le petit livre que m’a remit le Ranger quand j’ai acheté la carte de pêche et là, je ne suis pas au bout de mes surprises! Je ne comprends pas tout, mais en gros, il y a au moins 6 sortes de truites, trois sortes que l’on doit impérativement remettre à l’eau et trois sortes que l’on doit impérativement tuer!!! Mais jamais dans la plaquette il est question de manger les truites…Soit on les rejette dans le lac, soit la loi oblige de les tuer, c’est écrit en toutes lettres. Il y a ensuite un chapitre sur le plomb où il est question de la nocivité du plomb dans l’eau et pour les truites…Comme toute la journée on a visité des sources d’eau chaude, des puits volcaniques aux odeurs soufrées où putrides, un doute s’installe dans nos petits cerveaux. Et si l’eau du lac contenait des substances toxiques qui rendent impropre à la consommation les poissons pêchés. On regarde maintenant la pauvre truite recroquevillée dans la poêle d’un autre œil. Dans le doute, Mich la fait cuire un peu mieux…comme ça le plomb sera plus digeste! La truite est maintenant dans notre assiette, la chair est rosée et nous la goûtons du bout des lèvres. La chair est ferme et sèche, elle est définitivement trop cuite et on lui trouve bien sûr un goût de plomb. Les dés sont jetés, il est trop tard pour l’apprécier et la plus belle truite de ma vie finit à la poubelle. Je ne suis pas dégouté mais presque!
Le lendemain je demande des précisions à un Ranger, à savoir surtout si on peut manger le poisson pêché et la réponse est…positive!
Oui, on peut manger le poisson pêché, il est parfaitement comestible et l’article sur le plomb correspond à la réglementation sur l’utilisation des plombs de pêche pour lester les lignes ou entrant dans la fabrication des cuillères et qui sont interdits d’utilisation dans le parc de Yellowstone…
Je finis d’être complètement dégouté, la plus belle truite de ma vie qui est partie à la poubelle parce-qu’on a confondu vitesse et précipitation…

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Aujourd’hui je bouffe du bison!
Ils paissent tranquillement par troupeaux de centaines de bêtes dans des endroits paradisiaques. Nous restons un long moment à les observer dans la partie Est du parc, là où se trouve les plus belles et les plus grandes prairies de Yellowstone, quelques biches leurs tiennent compagnie et je me régale en essayant de réaliser de beaux clichés pour mes vieux jours et pour montrer à mes petits enfants. Je me vois déjà leur annoncer:
Et oui, Buffalo Bill, c’était votre grand père…

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Bon, on arrête de délirer, (ça doit être le plomb de la truite d’hier qui commence à faire effet…) et on se dirige plein Nord à la recherche des nounours.
Ce qu’il y a de bien à Yellowstone c’est que l’on n’a pas à chercher longtemps pour voir ce que l’on a envie. Il suffit d’être dans la partie du parc qui correspond à l’habitat des animaux que vous souhaitez découvrir et il y aura toujours à un moment ou un autre, un automobiliste aux yeux bioniques qui sera arrêté au bord, voir même souvent au beau milieu, de la route en train d’observer, au fond d’un ravin, derrière un bosquet ou même tout simplement le long de la route l’animal de vos rêves. C’est ainsi que nous avons pu découvrir de visu et en toute liberté des ours brun, des ours noirs, des coyotes et leurs petits, des bisons, des daims, des elks, des castors, des dizaines d’oiseaux et de dindes diverses, quelques serpents et un Ranger mal lunė…

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Bon, c’est vrai que je voulais tenter le saut de la mort dans le Yellowstone canyon, juste derrière le panneau « do not pass, unsafe conditions ».
Les deux derniers touristes qui ont essayé sont morts, m’a dit ce rabat-joie de Ranger, avant de me demander mon passeport. Gulp! Ensuite il m’a demandé si c’était la première fois qu’on se faisait arrêter par un ranger (comme si j’allais lui dire: Au non, c’est au moins la dixième fois!…) puis après on a eu droit au traditionnel sermon et à l’histoire de sa vie personnelle comme quoi il avait été à Chamonix et que lui, il avait respecté les règles…Il ne doit pas savoir que chez nous, en France, il n’y à plus que les américains pour vouloir respecter la loi…Je me suis retenu de lui dire ce que je pensais de toutes ses innombrables lois américaines visant à tout interdire où à tout réglementer, parfois on est bien loin du « Free way of live » que l’on peut imaginer en Amérique mais compte-tenu de l’immense population américaine je suppose qu’il faut bien quelques règles. N’empêche que trop de règles tuent les règles! Na!
Se soir je me venge avec la canne à pêche et je tue tout ce qui mord.
La tuerie ne sera pas bien violente puisqu’une seule truite consent à se suicider mais elle suffit à assoiffer mon désir de « no rules »
Le matin, dès 8h nous assistons au ballet des angoissés de la place de camping. Nous avons lu sur le guide du routard qu’il fallait arriver de bonne heure pour espérer trouver une place de camping et il y a tout un tas de stressés de la vie qui, dès l’ouverture du camping, patrouillent à la recherche des campeurs susceptibles de partir dans la journée pour être les premiers à leur piquer leur place.(Ndlr nous avons trouvé les nôtres sans chercher une fois à 12h et une fois à 14h…) Il y a beaucoup de turn over dans les campings, car beaucoup de campeurs ne restent souvent qu’une nuit, comme il y a beaucoup de choses à voir à Yellowstone, il faut aller vite, toujours plus vite…
Nous, on a la chance d’avoir le temps, alors on prend le temps de regarder les gens qui croient qu’ils n’en ont pas, qui se précipitent sur le moindre gars qui bouge près de sa tente pour lui demander si il ne part pas et quand vous répondez que: « Non, on va rester encore une nuit » certains insistent lourdement pour vous demander si vous êtes bien sur de vouloir rester encore une nuit! …Si,si, c’est du vécu!
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Pauvres toutristes…Ils ne savent pas encore que le temps ne se rattrape jamais et que plutôt que de s’énerver à passer tous leurs matins à tourner en rond dans les campings ils feraient mieux de profiter dès l’aube des merveilles du parc, tout en sachant que si une place les attend quelque part, ils là trouveront quand ce sera le moment, naturellement, à condition bien sûr de savoir écouter et lire les signes qui se présentent inévitablement à eux. Ne pas confondre vitesse et précipitation…
Je suis encore dégouté! La plus belle truite de ma vie prélevée pour rien…C’est le Pierro Rabhi qui ne va pas être content!
Donc on reste encore une nuit de plus, et encore une nuit, et encore une nuit. On n’arrive pas à se faire à l’idée qu’il va falloir aller plus loin alors que visiblement l’Eden est ici. C’est écrit de partout: Heaven creek par ci, Heaven trout par là, Heaven meadow ici, on a droit à l’Heaven à toutes les sauces, on n’est pas aux States pour rien. Tiens, d’ailleurs je n’ai pas trouvé de « Best Heaven of the world », ils n’ont pas du y penser…à moins que cela ne leurs paressent tellement naturel qu’ils jugent inutile de le préciser. Je vais quand même leur suggérer contre quelques milliers de dollars puisqu’ici, presque tout est payant.
Sur les pistes de Yellowstone on va croiser la route d’autres voyageurs américains en partance pour 6 mois à travers les USA, l’Alaska et les pays d’Amérique centrale à bord de leur étrange engin. C’est une ancienne ambulance que Hani a modifié pendant 3 années pour en faire le véhicule de ses rêves. L’ensemble ne passe pas inaperçu et avec Lapinou je pense que ce serait vite l’émeute à chaque fois sur les parkings! Mais eux, ils montent vers l’Alaska alors que nous on bifurque vers l’Oregon. « Have a safe journey, Hani and Sarah » Peut-être se retrouvera t’on en Amérique centrale, si on y va…Mectoum.

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West Yellowstone, la ville la plus proche du parc, est situé juste à la sortie…west du parc. Ça c’était difficile à deviner donc je vous le précise. Et comme à chaque fois, le retour à la civilisation est difficile. Le village est pourtant joli avec beaucoup de cachet mais il vit à 90% du tourisme et cela se ressent, particulièrement pour les camping car pour qui il est impossible de trouver une place pour stationner la nuit. Tout ici n’est que RV´park, Motel, Cabin for rent, boutiques de souvenirs made in China, studios photo bidon où l’on peut se faire photographier sur un moose en plastique ou dans un vieux décor de far west (les américains ont l’air de raffoler des ses photos bidons…) et bien sûr on y trouve une pléthore de restaurants. Le guide du routard signale un petit bistrot original à la déco 1960 au 22 canyon road et dont les hamburgers seraient fameux. Il faut faire attention pour ne pas le rater et éviter de se précipiter sur le resto d’à côté qui parait beaucoup plus accueillant avec sa terrasse ombragée. Mais dans ses villes basées exclusivement sur le tourisme il faut faire attention car il y a toujours le bon (rare), le moins bon (fréquent) et le très dégueulasse (très fréquent ) Donc, une fois n’est pas coutume, on va suivre les indications culinaires du routard et on s’est régalé. Un cadre super sympa, une serveuse charmante et des hamburgers délicieux, rien à redire. Pour une fois, j’ai laissé un tip (pourboire) avec plaisir.
Les parking pour camping car sont à 45$ la nuit avec 0 service. On tourne un peu dans la ville pour dénicher une rue un peu discrète susceptible de nous héberger pour la nuit. On en trouve une à côté du stade où l’on va passer une nuit tranquille pour 0 $ et 0 service aussi. Cherchez l’erreur…

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Commentaires sur: "Yellowstone" (4)

  1. Bonjour Mich et Phil

    Nous sommes au Guizay depuis 2 semaines après 1 mois passé chez Raphaël.
    On attend avec impatience la naissance du BB de Damien.
    Je vois que le soleil et la chaleur sont au rendez vous.
    Vos commentaires sont toujours bien appréciés. Merci de nous faire vivre vos émotions par correspondance. Bises à vous deux.

    • Coucou les futurs vieux! Profitez en bien avant le coup de pelle que vous allez prendre quand on va vous appeler Papy et Mamie…
      Une nouvelle période de votre vie va commencer. Il paraît que les petits enfants sont plus faciles à garder que les enfants…
      Grosses bises à vous, et bon courage aux futurs parents

  2. jolis nounours mais un peu gros tout de même pour mettre dans son lit

    • Dans le lit non mais dans Takasuivre ça se discute, lol!
      Tout se passe bien pour vous?
      Pour le moment on est dans l’ouest des USA et c’est un peu la brousse sauvage avec un Mac Donald tous les 1000 km…alors pas moyen d’aller longtemps et souvent sur le web pour regarder vos aventures mais on va arriver bientôt sur la cote Ouest des States et là on va pouvoir reprendre contact…avec le monde!
      Bises à tous

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